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<i>É. Foà</i><br>Mes grandes chasses dans l'Afrique centrale

É. Foà
Mes grandes chasses dans l'Afrique centrale

Montbel
En stock
2006.
Livre d'occasion.
Montbel, 352 pages.
25,00 €
400g
Description
Géographe français, Édouard Foà (1862-1901) fut chargé en 1891, par le Muséum d'histoire naturelle, d'une mission d'exploration en Afrique australe. Au cours de ces deux années de voyage, il va concilier ses travaux scientifiques et sa passion pour la chasse. Débarqué au Cap, Foà rejoint le Transvaal. Il découvre alors la grande chasse sur les berges de la Crocodile River, où il séjourne quelque temps. Avec ses pisteurs et ses porteurs, l'explorateur part à pied vers le Zambèze, en suivant la rivière Sabi. La caravane rejoint alors la côte du Mozambique pour remonter le Zambèze en pirogue. Après Tête et les gorges de Kébrabassa, la colonne s'enfonce au nord, vers l'Afrique centrale, dans les montagnes de Tchiouta. Chaque halte, chaque campement est l'occasion de chasses, racontées par Foà : antilopes, buffles, crocodiles, félins et éléphants.

La première édition de cet ouvrage est parue en 1895, avec 59 illustrations de Paul Mahler et d'Émile Bogaert qui sont reprises dans cette édition.

Paris, Montbel, 2006. 13,5 x 20 cm, broché, 352 pages.
TABLE DES MATIÈRES

Introduction
I Organisation et départ de l'expédition.
II À travers la brousse.
III Dans l'ancien Monomtapa ou pays d'Ophir. Les premiers lions.
IV Chasses sur les bords du Zambèze.
V Les lions de Kébrabassa. La première trace d'éléphant.
VI Chasses plus fructueuses. Première rencontre avec des lions.
VII Misères et famine au pays d'Ourdi. Mon premier rhinocéros.
VIII Mon premier affût au lion. Un record. Les loups africains.
IX Vue du premier troupeau d'éléphants. Mes nouveaux auxiliaires. Chasse au lion.
X Les hippopotames. Provisions de beltong. Accident causé par un buffle.
XI À la recherche d'éléphants. Premiers succès. Rencontre d'un lion.
XII Notre vie dans les bois. Une longue chasse à l'éléphant. Dangereuse aventure avec une lionne. Dernières chasses.
Tableau de mes chasses de 1891 à 1893.

Appendice
I Les pistes.
II Comment on attaque un animal.


EXTRAIT DE L'OUVRAGE

« Je me précipitai en étouffant le bruit de mes pas, sachant que quelques minutes me suffiraient pour arriver, mais qu'il n'y avait pas de temps à perdre. Plusieurs de mes hommes me suivaient à distance. J'atteignis le bord, et me penchant derrière un arbre, je vis le lion qui remontait. Je calculai qu'en arrivant en haut, il apercevrait les hommes qui accouraient, qu'il s'arrêterait une seconde à les regarder et me donnerait ainsi le temps de tirer. « J'attendis immobile, mais le coeur me battait au souvenir de la dernière lutte où j'avais été si imprudent. Le lion atteignit le haut du talus comme je l'espérais, vit mes hommes qui s'accroupirent soudain, s'arrêta... et, au moment où il allait se remettre en route, reçut mon coup de feu au milieu de l'omoplate. Sans autre bruit qu'une plainte étouffée, il tomba : un soubresaut, un étirement, et ce fut tout. Quant à mes gens, en me retournant, je fus persuadé que l'affaire de Tête leur était restée sur le coeur et que cette fois ils voulaient me défendre ; tout mon monde était là avec fusils, sagaies, sabres d'abatis, flèches et autres engins de destruction ; jusqu'au cuisinier Vatel qui arrivait avec son grand couteau à beltong ! En cas de résistance, le lion eût eu affaire à forte partie. Mais si la leçon n'avait pas été perdue pour mes gens, elle l'était encore moins pour moi, et je m'assurai que le lion était bien mort avant de m'approcher de lui. Il avait une taille presque aussi considérable que celui que j'avais tué l'année précédente... »


PARU DANS LA PRESSE

« Un "grand" que vous vous devez de croiser »
François-Xavier Allonneau. Connaissance de la chasse, octobre 2006.

« Si Édouard Foà fut un explorateur intrépide et un grand chasseur, il faut aussi un remarquable narrateur car le récit très vivant de ses souvenirs garde toute sa force et son intérêt après plus d'un siècle. »
Jacques Reder. Le Saint-Hubert, septembre-octobre 2006.

« Un livre très enlevé qui se lit comme un roman et se déguste comme un témoignage historique. »
Plaisirs de la chasse, octobre 2006.