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<i>J.-N. Cardoux</i><br>En quête en forêt.<br>De la Sologne au Donon

J.-N. Cardoux
En quête en forêt.
De la Sologne au Donon

Markhor
En stock
2011.
Livre d'occasion.
288 pages.
25,00 €
900g
Description

Récits de trente ans de chasse au grand gibier de la Sologne aux Vosges : les sangliers, gavés de maïs, ont remplacé les lapins et l'émergence du plan de chasse doublée de l'obligation du tir à balles, a favorisé un développement très rapide des petits et grands cervidés.

Très bon état.

Jean-Noël Cardoux, né en 1946, a été maire de Sully-sur-Loire pendant plus de vingt ans et président de l'association des maires du Loiret. Sénateur du Loiret, il est président du groupe chasse-pêche au Sénat. Il a déjà publié La vénerie en forêt d'Orléans en 2006 et Chasses de Loire en 2008.

Paris, Markhor, 2011. In-8, 14 x 22,5 cm, broché, 288 pages.
 

TABLE DES MATIÈRES

 

Préface

Prologue

Préliminaires

Le Donon, l'Alsace

La Tuilerie et la Bagauderie

Autres chasses françaises et étrangères

L'Afrique

Épilogue

 


EXTRAIT

« Arrivé à proximité du mirador, j'entendis soudain un raire puissant, très proche, sans que je parvienne à bien le localiser. Second brame et cette fois plus de doute, il provenait bien de la futaie me faisant face, là même où était pressenti un grand cerf.

Très prudemment, en utilisant au mieux l'écran de végétation, je gagnai la lisère et me postai derrière un gros chêne. Immédiatement je distinguai des mouvements dans le sous-bois à une centaine de mètres de mon poste. Le soleil était déjà haut ce qui me permit, dès le raire suivant, d'apercevoir parfaitement le maître de place au milieu de quatre ou cinq biches.

J'identifiai immédiatement, à l'examen du merrain gauche, une empaumure de quatre pointes ce qui en faisait un quatorze cors, sans nul doute d'au moins dixième tête compte tenu de son corsage et de son profil. Son champ d'action était, heureusement, bien loin de la place de brame attribuée au grand seize. Tout autorisait donc le tir. Je dus attendre quelques instants la position idéale, ce qui me permit de réduire légèrement les battements de mon cœur.

Lorsque l'animal se présenta en plein travers et commença à plier la tête en arrière, mouvement annonçant un nouveau raire, ma balle le cloua sur place. Je restai quelques minutes dans une sorte d'apesanteur en savourant mon triomphe.  »