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<i>L. Chochod</i><br>Chasse et faune indochinoises.<br>Vingt-cinq ans au Tonkin et en Annam<br>1905-1930

L. Chochod
Chasse et faune indochinoises.
Vingt-cinq ans au Tonkin et en Annam
1905-1930

Montbel
En stock
2014.
Livre neuf.
Montbel, 256 pages.
25,00 €
600g
Description

 

Un rare et intéressant témoignage sur la chasse et le gibier en Indochine du début du siècle aux années 1930. Soucieux­ de présenter les richesses de la péninsule aux métropolitains, l'auteur raconte ses histoires de chasse, puis détaille le gibier local (tigres, panthères, onces, porcs-épics, pangolins, éléphants, rhinocéros, cerfs et chevreuils, antilopes, sangliers, buffles, gaurs, bantings, etc.) et la faune sauvage encore riche à l'époque (oiseaux, reptiles...)

Avec 62 croquis.

Louis Chochod (1877-1957), originaire de l'Ain, effectua toute sa carrière d'instituteur en Indochine. Il fit œuvre d'ethnologue et publia plusieurs ouvrages sur l'occultisme et la magie. Son ouvrage sur la chasse contient d'ailleurs d'intéressants détails ainsi que de nombreux croquis sur les chasses indigènes et les traditions liées à la faune sauvage de la péninsule indochinoise.


◼︎ Paris, Montbel, 2014. in-8, 13,5 x 20 cm, broché, 256 pages.


EXTRAIT

« Atteinte par plusieurs projectiles, la bête parvint d'un suprême effort à se dresser sur ses pattes de devant. Encore formidable, elle fit tête, traînant après elle son arrière-train paralysé. Mais elle ne pouvait plus bondir - heureusement pour le pistolier, qui, ayant vidé son chargeur, battit en retraite en appelant à l'aide.

 

« Quelques chasseurs, quittant leur poste le rejoignirent et se mirent à la poursuite du fauve qu'ils croyaient sur ses fins. Ils finirent par le voir et le saluèrent de deux coups de fusil chargés à chevrotines. Le tigre rampa jusqu'à un creux rempli d'une végétation très épaisse où nul ne se soucia de s'aventurer. C'est alors qu'on songea à débusquer la bête en jetant dans sa remise un paquet de pétards. Accourus sur les lieux, mais se tenant en arrière des tireurs, la traque vociférait et tambourinait à qui mieux mieux. Affolé par la pétarade, le malheureux tigre, mourant, tenta un retour offensif, mais un coup à balle, bien dirigé, l'abattit. »