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<i>P. Mélon</i><br>Chasseurs de chamois

P. Mélon
Chasseurs de chamois

Montbel
En stock
2006.
Livre neuf.
Montbel, 176 pages.
22,00 €
200g
Description

Un très beau texte sur la quête des chamois

Souvenirs de l'auteur qui constituent l'un des meilleurs récits de chasse au chamois dans les Alpes, dans les années 1930.
Montagnard de cœur, Pierre Mélon profite de chaque instant que lui laisse sa profession d'avocat pour rejoindre les alpages à la poursuite des chamois. C'est en dehors de la traditionnelle « saison alpine » et au contact de ces Savoyards rudes et pittoresques qu'il découvre la montagne vraie et exigeante ainsi que sa faune. 
Réédition d'un grand classique. Texte intégral.
 
Paris, Montbel, 2006. 13,5 X 20 cm, in-8, broché, 176 pages.
EXTRAIT DE L'OUVRAGE

« Une chèvre suivie d'un jeune arrive sur moi à fond de train, m'entrevoit, saute en l'air en pivotant et repart à toute course vers les hauteurs. De surprise j'ai tiré trop haut sur un jeune bouc qui passait en plein travers, et qui culbute foudroyé au vol en même temps que gronde la vieille pétoire de Barmu. Deux fois encore je tire sur des têtes ou des croupes apparues entre les blocs, sans autre résultat que de hâter leur fuite. Le troupeau s'est reformé maintenant et tous ensemble, à la file, ils montent à plein galop le couloir d'éboulis sombres, se découpant un instant sur le ciel au sommet et sautant sur l'autre versant. En quelques secondes la montagne est vide et je n'entends plus que le bruit de mes tempes qui battent à grands coups l'effort de la montée et l'émotion de la chasse... » Montagnard de cœur, Pierre Mélon profite de chaque instant que lui laisse sa profession d'avocat pour rejoindre les alpages à la poursuite des chamois. C'est en dehors de la traditionnelle « saison alpine » et au contact de ces Savoyards rudes et pittoresques qu'il découvre la montagne vraie et exigeante ainsi que sa faune. « Une chèvre suivie d'un jeune arrive sur moi à fond de train, m'entrevoit, saute en l'air en pivotant et repart à toute course vers les hauteurs. De surprise j'ai tiré trop haut sur un jeune bouc qui passait en plein travers, et qui culbute foudroyé au vol en même temps que gronde la vieille pétoire de Barmu. Deux fois encore je tire sur des têtes ou des croupes apparues entre les blocs, sans autre résultat que de hâter leur fuite. Le troupeau s'est reformé maintenant et tous ensemble, à la file, ils montent à plein galop le couloir d'éboulis sombres, se découpant un instant sur le ciel au sommet et sautant sur l'autre versant. En quelques secondes la montagne est vide et je n'entends plus que le bruit de mes tempes qui battent à grands coups l'effort de la montée et l'émotion de la chasse... »