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<i>H. d'Onsenbray</i><br>L'école du piqueur

H. d'Onsenbray
L'école du piqueur

Montbel
En stock
2005.
Livre neuf de collection. 
Montbel, 128 pages.
100,00 €
350g
Description

 

Un texte très rare dans une édition de bibliophilie, illustrée par Matthieu Sordot et tirée à 400 exemplaires numérotés.


Réédition du seul ouvrage sur la fonction essentielle de piqueur, ses devoirs, ses charges et son rôle au sein de l'équipage et auprès des chiens.
Henri d'Onsenbray fut un des grands veneurs du XIXe siècle à la tête de son équipage de Fontaine-Rosette dans l'Eure, qui couplait régulièrement avec celui de son cousin germain, le célèbre comte Le Couteulx de Canteleu.
De la collection contemporaine de bibliophilie Vénerie d'autrefois qui donne un panorama des illustrateurs de vénerie de ce début de siècle.
Illustré de 9 aquarelles de Matthieu Sordot, dont une vignette en couverture.
 
 
◼︎ Paris, Montbel, 2005. 16 x 21 cm, in-8, broché, 128 pages. 
TABLE DES MATIÈRES

Introduction
I. Ce qu'un piqueur doit être
II. Choix d'un valet de chiens et ses devoirs
III. Termes dont on se sert le plus ordinairement à la chasse
IV. Soins des chiens au chenil pendant la morte-saison
V. Soins des chiens au chenil pendant la saison des chasses
VI. Soins à donner aux chiens pendant la chasse. Promenades pour les mettre en condition
VII. Soins à donner aux lices. Choix des chiots à la naissance. Élevage des jeunes chiens
VIII. Soins à donner aux jeunes chiens à leur entrée à l'équipage
IX. Nourriture
X. Traitement des différentes maladies
XI. Traitement des différentes maladies et recettes diverses

 


INTRODUCTION DE L'OUVRAGE

« L'idée m'est venue d'écrire ce petit manuel pour les hommes de vénerie, leur indiquant strictement leurs devoirs et leur donnant quelques conseils sur les soins à donner aux chiens, ne parlant pas de l'art de la chasse ; ce sujet ayant été souvent traité par différents auteurs.
L'expérience que j'ai pu acquérir depuis quarante ans comme éleveur et maître d'équipage, m'autorise à traiter cette question qui ne me paraît pas avoir été jusqu'à ce jour mise à la portée des hommes de chenil d'une façon brève et pratique.
Je ne chercherai en rien à m'adresser aux maîtres auxquels plusieurs intéressants ouvrages ont été dédiés.
Si un jeune veneur désire s'instruire et se perfectionner dans l'art de la chasse à courre, qu'il lise les ouvrages sérieux traitant cette question ; qu'il lise avec soin le Traité de vénerie, de d'Yauville ; qu'il médite le chapitre IV : Récapitulation des principes les plus essentiels pour bien piquer et pour former un bon équipage”.
L'article dont je parle m'a toujours frappé par l'exactitude des principes exposés par ce parfait veneur, ancien commandant de la vénerie du roi Louis XV.
L'art de la vénerie ne peut s'apprendre que par une longue pratique, mais on peut se perfectionner en lisant, en étudiant les différents principes des maîtres en vénerie.
Je conseillerai de lire pour la chasse du loup et du sanglier, les ouvrages de M. le comte Le Couteulx de Canteleu, mon cousin et vieux camarade de chasse.
Pour la chasse du chevreuil, ceux du comte de Chabot. Pour le cerf, d'Yauville et Le Verrier de la Conterie. Pour le lièvre, Le Verrier de la Conterie. »