Introduction
Une journée de chasse
Première partie : Un culte de la nature
I Un langage ésotérique
Un lexique spécialisé
Des expressions passées dans le langage courant
D’autres codes
II La communion des fidèles
Les mystères de la nature
Un temps hors du temps
La confrérie des veneurs
Sacré et religion
III Un rituel de la mort
La mort du cerf
La curée
Deuxième partie : Un débat passionné
IV Histoire des rapports de l’homme et de l’animal
De Pythagore à la SPA
Des droits de l’animal à la dénonciation du “spécisme”
V Du domestique au sauvage
L’évolution du rapport aux animaux domestiques
Des animaux “sauvages” ?
Une prédation rationnelle
La nature, objet sacré
VI Du faire au voir
Un « processus de civilisation »
La chasse à courre, un spectacle actif
VII La mort taboue
VIII Des usages de la nature
Une pression accrue sur la nature
Les conflits d’usage
IX Le procès : plaignants, réquisitoire et plaidoyer
Les plaignants : écologistes et zoophiles
Le réquisitoire : de la protection de la nature à celle de l’animal
Le plaidoyer : justifier la mise à mort
Le plaidoyer : la vénerie, un mode de gestion de la faune
Des veneurs écologistes
X Le champ politique, dernière instance
Une campagne nationale contre la chasse à courre dans les années 1980
Naissance d’un parti de la chasse
L’Europe
Le cas de la Grande-Bretagne
Troisième partie : Diversité de la vénerie
XI “Petite” et “grande” vénerie
Le cheval : fonctions pratiques et enjeux symboliques
Les frais des équipages
La vénerie selon les régions
Des techniques cynégétiques variées
XII Diversité sociale des équipages
Diversité sociale et diversité des formes de vénerie
Des hiérarchies brouillées
Les suiveurs, grands bourgeois et gens du peuple
XIII Les formes populaires de la vénerie
La démocratisation de la vénerie au XXe siècle
L’ouverture des institutions à la petite vénerie et au déterrage
Les suiveurs populaires
Les sonneurs
Quatrième partie : L’enracinement local des veneurs
XIV Territoires et titres de propriété
Le château, ses terres et son équipage
Chasser sur les terres de l’État
Les chasses sur invitation
Le droit de suite, un droit sans suite
XV L’intimité savante avec le territoire
Dans la forêt comme chez soi
La passion pour l’animal sauvage
L’ensauvagement du domicile
Du paradoxe de l’élevage de prédateurs
XVI La vénerie, support du lien social
D’étroites relations avec la population locale
Les fêtes de vénerie
Les veneurs, des notables locaux
Les liens avec l’armée
Les liens avec l’Église
Cinquième partie : La chasse à courre, un anachronisme ?
XVII De nobles valeurs
Un comportement chevaleresque
Le poids de la noblesse
Le courage, une vertu revendiquée
Le devoir de courtoisie
Les femmes et la vénerie
La transmission des savoirs et des valeurs
Des lignées de piqueux
XVIII Des rapports sociaux paternalistes
Le don
Le contre-don
Piqueux et maître d’équipage, une relation enchantée
Conclusion
Lexique
Bibliographie
Remerciements